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Venceslas' and Bellatrix's Fairytales
16 juin 2009

Incroyable.

J’avais du mal à réfléchir. Beaucoup de mal. Mon épouse était donc lesbienne. Et elle profitait de mes absences pour donner libre cours à sa perversion… Avec mon amante. La mienne. Je ne pouvais pas l’avaler, c’était trop fort. Apparemment, rien ne pouvait aller bien avec cette femme. Bellatrix d’Equinesis, une femme incontrôlable. Il allait falloir mettre les points sur les I, et surtout la couvrir, puisque mes Conseillers me rapportaient les rumeurs de cette si juste homosexualité. Et la tête qu’elle avait faite en me voyant arriver… On aurait dit qu’Isabella la violait. Pourtant, comment pouvait-elle finir dans ce lit, presque nue, avec Isabella sur elle, si elle n’était pas consentante ? A une heure pareille du matin en plus ! J’avais espéré pouvoir passer la matinée tranquillement dans cette chambre, à présent je ne pouvais plus y pénétrer. Je ne cessais pas de penser à cette monstruosité. Comment une femme pouvait me préférer une autre femme ? Comment ceci pouvait exister ? Et comment cela pouvait m’arriver à moi ? Je devais sauver les apparences. Ne pas laisser ceci se savoir. On me tournerait en ridicule, on se moquerait de moi. Mais je ne pouvais pas pardonner à Isabella une telle trahison. Je devais la tuer, la massacrer, la couper en morceau !!

 

Je vais l’accuser d’agression sur la personne de l’Impératrice, et la faire guillotiner. Elle ne méritait que ça. Je ne lui avais jamais interdit de faire une telle chose, mais elle devait savoir ce qu’elle risquerait en faisant cela. Coucher avec l’Impératrice, MON épouse, alors qu’elle se faisait déjà l’Empereur. Soit elle était suicidaire, soit elle avait des idées de grandeur, et il me fallait tout de suite l’arrêter. Alors, je me dirigeai vers mes appartements avec trois soldats. Ils allaient l’arrêter, et la mettre aux fers. Et une fois devant mon ancienne amante, je lui lançai un regard meurtrier. Finalement, elle ne méritait pas une telle clémence. Il me fallait la faire tuer tout de suite.

 

« Isabella, je te condamne à périr à la potence, pendue dans l’heure qui suit, en public, pour avoir agressé mon épouse l’Impératrice. Qu’il en soit ainsi. GARDE, arrêtez cette femme ! »

 

Mes hommes obéirent, et je fus rassuré tout de même d’avoir encore un semblant d’autorité sur quelqu’un. Au moins, eux, ne chercheraient jamais à me contrarier. Pas comme certaines. Je vis d’ailleurs Bellatrix venir vers moi avec un sourire soulagé, sur le point de se fondre en excuse probablement, mais je n’allais pas l’écouter. Je savais déjà ce qu’elle allait dire, et je ne comptais pas la croire un instant. Je lui fis d’un signe se taire, et elle resta bouche ouverte devant moi, l’air interrogatif.

 

« Ne croit pas que je te crois. Je ne le fais que pour t’épargner d’avoir à répondre de ta bêtise. Oublie les femmes, tu m’appartiens à présent. Alors fait en sorte que je n’aie pas honte de toi. Femme. »

 

Et enfin, je me détournai et allai vers la terrasse. De loin, je pourrai voir, sur la grande place, la femme qui me faisait le plus de bien, qui savait me détendre, en train de se balancer au bout d’une corde. Quel règne de merd


Fin du Chapitre Quatre =D.

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